5.1. Topologie type de
travaux pratiques
Pour les besoins de ces travaux pratiques, les configurations de
4 commutateurs de chaque salle de travaux pratiques sont effacées
ainsi que leurs bases de données de VLANs.
Comme indiqué dans la topologie type ci-dessus, trois postes de
travaux pratiques sont associés à un commutateur. Un poste joue le
rôle de routeur inter-VLAN et les deux autres sont des postes
clients appartenant chacun à un VLAN ou réseau IP différent.
Le seul point de configuration imposé est le raccordement au
réseau d'interconnexion avec le routeur principal de la salle de
travaux pratiques. Ce raccordement utilise le port gi0/2
de chaque commutateur qui doit être
configuré en mode trunk en utilisant le
VLAN natif numéro 1. Le réseau
IPv4 correspondant au
VLAN numéro 1 au préfixe réseau
172.16.0.0/20
Point important, la lecture de la section «Plan d'adressage» du
document Architecture
réseau des travaux pratiques donne les adresses, dans le
VLAN numéro 4, des deux routeurs
ayant accès au réseau de Campus.
5.2. Configuration des
postes de travaux pratiques
Q1.
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Dans un groupe de trois postes tel qu'il a été défini ci-dessus,
quel(s) poste(s) nécessite(nt) une configuration spécifique pour
l'utilisation des réseaux locaux virtuels ?
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Q2.
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Toujours dans un groupe de trois postes, comment doivent être
programmés les ports de commutateur sur lesquels les postes clients
sont raccordés ?
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Q3.
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Encore dans un groupe de trois postes, comment doivent être
programmés les ports de commutateur sur lesquels les routeurs sont
raccordés ?
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Q4.
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Dans la configuration d'un trunk,
qu'est-ce qui distingue un VLAN
natif ?
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Q5.
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À partir du tableau des affectations ci-dessus, pourquoi les
trois postes d'un groupe ne peuvent-ils pas appartenir au même
réseau IP ?
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Q6.
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Quel type de poste reçoit les trames complétées par des balises
IEEE 802.1Q ?
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Une fois le plan d'adressage IP défini, reprendre la Section 3,
« Etude d'une configuration type » pour le groupe de
postes de travaux pratiques.
Q7.
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Quel est le paquet qui contient les outils de configuration des
interfaces réseau correspondant à chaque VLAN à router ?
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Q8.
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Une fois les interfaces de chaque VLAN configurées sur le poste routeur, quelles
sont les opérations à effectuer pour que le transfert des paquets
IP d'un réseau local à l'autre
soit effectif ?
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Q9.
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Pourquoi doit-on utiliser la traduction d'adresses pour les flux
réseau sortants du poste routeur vers l'Internet ? Que deviennent
les paquets IP de ces flux sans
traduction d'adresses ? Si la traduction d'adresses n'était pas
disponible, quelle autre technique faudrait-il employer ?
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Q10.
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Donner la séquence des tests ICMP à effectuer pour valider la connectivité
entre :
-
les postes clients et le poste routeur,
-
les postes clients et l'ensemble des autres interfaces du
routeur,
-
les postes clients entre eux,
-
les postes clients et l'Internet.
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Q11.
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À l'aide de l'analyseur Wireshark, capturer des flux réseau mettant en
évidence le marquage des trames avec les balises IEEE 802.1Q. Relever les numéros
d'identification des VLANs vus
par les interfaces du routeur. Quelle interface faut-il utiliser
pour la capture de façon à visualiser l'ensemble du trafic ?
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Q12.
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Pourquoi les flux réseau capturés contiennent-ils autant de
trames STP (Spanning Tree Protocol) ?
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Q13.
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Pourquoi la majorité des trames STP capturées sont-elles considérées comme
ayant le type Ethernet II ? Quel aurait
du être le type d'une trame STP
si les balises IEEE 802.1Q
n'étaient pas utilisées ?
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